Warning warning, Alerte rouge... Faites gaffe les filles, un nouveau concept de concubinage sévit à Paris...
Pour m'expliquer, je suis obligée de passer par la grande histoire de ma vie amoureuse meetico-pathético-désatreuse...
Ce principe "d'amitié poussée" donc... C'est Solenne qui m'en a parlée (Solenne, amie de Mélina avec qui j'ai bien symapthisé). Solenne est elle aussi inscrite sur Meetic, et c'est en échangeant nos p'tites histoires qu'elle en est venue à me raconter ce que deux hommes lui avaient dit en la rencontrant : "je veux une amitié poussée ; de la complicité, mais pas de construction".
Je vous arrête tout de suite ! vous pensez déjà que "amitié poussée" est une expréssion synonyme de "plan c..."
Non non non : au sport en chambre que vous pouvez pratiquer de tps en tps, vous ajoutez cela, une amitié solide, qui fait que l'on peut se laisser aller à se raconter ses petits tracas du quotidien...
je me suis dit: "oh la pauvre, elle n'a vraiment pas de chance, je ne voudrais pas que cela m'arrive, parce que la décision serait difficile à prendre"
eh bien pan ! En plein dans le mille Emile... J'avais des doutes quant aux intention de Julien (que je fréquentais depuis un p'tit mois), et cette après-midi, grande révélation il y a eu dans mon cerveau pyroxidé :
Tout a commencé par un texto qu'il m'a envoyé vers 14h30, un plus que sobre où il écrit :" tu passes prendre le thé à la maison cette après-midi?"
pas de "bonjour", pas de "comment tu vas", encore moins de petit mot tendre, et puis surtout pas de "bises", "bisous" ou autre.... et en plus... un texto... franchement, il aurait pu m'appeler tout de même...
Tous ces petits signes (ajoutés aux autres que je ne voulais certainement pas voir les fois précédentes), me laissaient dire, que moi aussi, j'entrais dans la catégorie "bonne copine dérapage(s) inclus"
j'ai donc pris mon courage à deux mains... et plus tard dans la journée (...), j'ai appelé (il a mis des plombes à répondre, alors qu'il était tout de même censé attendre une réponse de ma part...) et là, je lui ai demandé s'il était partisan du concept de "l'amitié poussé"... Après lui avoir donner la définition , il m'a dit "oui, c'est ça ; non je ne veux rien de constructif. Pas toi?"
Non, pas moi du con ! Je savais d'avance comment ça allait se passer si j'acceptais : j'allais m'accrocher à quelqu'un qui allait jouer de tps en tps au petit couple, mais pas tout le tps, et que j'allais encore souffrir ; qu'il ne s'intéressait pas du tout à moi que c'était juste pour être avec quelqu'un, en attendant mieux; (aïe l'égo !)
Vous avez donc compris... j'ai dit qu'il vallait mieux arrêter ici tout de suite (et encore une fois, qui sait qui prend les décisions, c'est bibi). je lui ai donc annoncé que je ne voulais pas du tout entrer dans cette combine et que de ce fait, on allait arrêter de se voir. Il a dit "ok, pas de problème" (son indifférence m'a fait monter la larme à l'oeil).
il a simplement demandé : "tu me rappelleras ?" (je n'ai pas saisi le sens de sa question : était-ce pour savoir s'il passait tout de suite à autre chose, ou fallait-il y voir une once d'humanité qui disait "merde alors, je ne vais plus la voir, elle était si bien " (quoi ? on ne sait jamais, il s'est p'être dit ça aussi le gars)
Je lui ai répondu : "tu verras.... en tout cas, si je te rappelle, ça ne sera pas tout de suite, et ce sera une rencontre purement amicale..." (bon soyons honnête, j'espère que ça l'a blessé...)
Enfin bref, tout ça pour dire que l'amitié poussée m'a de nouveau jetée dans les bras enveloppant du célibat. J'ai le moral dans les socks... Pourquoi un gentil garçon ne s'intéresse pas à moi ?
en tous cas, l'alerte est donnée... selon moi, les "amitiés poussées", ça n'a rien de bon.
See you Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda